Daniel Patrick Welch - click to return to home page


    English versions 
Arabic versions - Saudi Arabia Catalan versions Croatian versions Czech versions Danish versions Nederlandse versies Finnish versions Versions Françaises Galician versions German versions Greek versions Indonesian articles Le versioni Italiane Japanese versions Urdu versions - Pakistan Polish versions Portuguese articles Romanian versions Russian versions Serbian articles Las versiones Españolas Ukrainian versions Turkish versions

 

 

 

Notre Président est un Criminel

Daniel Patrick Welch

(7/03)

Il est grandement temps de le dire. Malgré - ou plutôt à cause de - la ruse et le doigt accusateur du faux de Niger est bien le canon fumant, et ses éclats n'ont pas fini de retomber. Qui a écrit ce foutu truc et aux ordres de qui ? Qui se soucie que Tenet, son travail en ligne, ait été ou pas d'accord pour inclure une vérité littérale qui se résume en fait à une des grandes impostures du siècle? L'audace et le cynisme absolus de cette coterie de chevaux de retour et de magouilleurs est tout bonnement stupéfiante. Comme professeur, je ne laisserais pas des gosses de six ans s'échapper d'une manière aussi sophiste. La ligne de fond c'est que Bush savait que l'information était bidon, et que malgrè tout il l'a utilisée pour convaincre des millions de gens d'emboîter le pas à sa guerre bidon.

Rien que pour cela, pour la mémoire de milliers d'Irakiens et d'Etatsuniens morts, il mérite le traitement du Duce (figurativement parlant, M. Ashcroft - pas besoin de commencer à mettre mon téléphone sur écoute ou à me mettre des listes d'interdit de vol). L'entreprise criminelle réclamée par l'administration Bush est (Helen Thomas avait raison) la plus dégueulasse jamais vue. Leur campagne pour l'avancement de leur conspiration d'escroquerie du public pour qu'il achète la guerre d'Irak est l'un des abus de pouvoir les plus cyniques de l'histoire étatsunienne. Elle mérite d'être traitée comme telle.

Alarmiste? Oui, j'assume. Ce type pense déjà (et parfois le dit à des dirigeants étrangers) qu'il reçoit ses ordres de Dieu. Si ces extrémistes radicaux peuvent s'en sortir sans problème, alors l'abêtissement de l'Amérique sera complet, et la scène sera prête à recevoir la prochaine vague du fascisme naissant. La Cosa Bush (mes excuses à la mafia) est, comme toutes les familles du crime, violente, arrogante, et au-dessus des lois - pour l'instant. Les manipulateurs de Bush n'ont même plus la décence, le courage ou la retenue d'empêcher ses commentaires criminellement stupides de semer la désolation à travers le monde.. L'invitation pseudo-macho de la semaine dernière "Prouvez-le !" était-elle même une erreur? Ou était-elle un autre stratagème calculé pour apparaître dur aux Etatsuniens, en jouant sur l'aspect le plus laid de la psyché étatsunienne tout en rendant furieux une fois encore les gens du monde entier qui pensent. Peu importe - il faut le stopper. Cela fait suffisamment de temps que cette cabale a menti, triché et manipulé la tragédie nationale pour enfoncer de force son plan droitier dans nos gorges.

Et des demi-mesures ne suffiront plus. Inopérante cette vague rhétorique à propos de " tromperie " ou d'appels de prudence à ceux qui " savent qui ils sont " pour qu'ils se retirent. NOUS savons qui ils sont, la junte qui a détourné notre gouvernement et notre plan national. Le cartel doit s'en aller: Bush, Cheney, Powell, Riz, Rumsfeld, Wolfowitz, Perle devraient tous démissionner, être congédiés ou immédiatement mis en examen, avant que leur conspiration de mensonges et leur pacte mutuel d'autoprotection ne mettent davantage en danger le pays et le monde. Les criminels coincés, surtout les stupides, sont une engeance dangereuse, et nul ne peut dire quelles longueurs leur sera nécessaire pour couvrir leurs propres derrières.

En mission divine, installé par une Cour suprême abusivement partisane, les pentes sont savonnées pour une glissade supplémentaire dans la mésaventure, la faillite et la ruine. Avec le renfort du Congrès à leurs côtés, ils agissent dans un abandon particulièrement imprudent - et leur mise en examen ne sera pas tapée tant que le GOP (Parti républicain) entourera les chariots. Personne n'aura le courage ou l'intégrité qu'a montré Goldwater quand il a dit à Nixon que les carottes étaient cuites. Le pouvoir corrompt, et les Républicains en sont si enivrés qu'ils n'attaqueront pas leur Lord Fauntleroy tant qu'il ne braquera pas une banque en plein jour devant une caméra.

Mais ce n'est pas une raison pour ne pas dire la vérité: quelques soient leurs chances, certaines âmes plus courageuses du congrès devraient introduire immédiatement la législation de l'impeachment (destitution): Conyers, Kucinich, Lee, Paul? Les médias ont déjà montré qu'ils ne seraient d'aucune aide; ils ont monnayé leurs intérêts plutôt que de favoriser le droit. Une campagne basée sur l'ancien jeu de lever des tas d'argent pour acheter des pages de journaux est un échec assuré. La seule chose qui peut nous sauver maintenant, est une révolution de velours, populaire, un mouvement passionné, fondé sur des principes, exigeant la tête de ces gens-là au bout d'une pique.

Et peut-être, simplement peut-être, que celle-ci n'est pas un forfait passible de destitution, mais je me plains simplement d'être rendu malade par le sourire suffisant, arrogant de Rumsfeld à la T.V. Quel enfer qu'il sourie tout le temps? Est-ce drôle, en quelque manière, que des milliers de civils irakiens soient morts après son " bombardement de précision "? C'est de l'ironie, de l'aveu général, une autre fraude, d'être sûr de lui - mais difficilement amusant. Peut-être n'est-ce qu'une partie de ce que vous faites quand vous pensez que vous pouvez vous enfuir sans problème.

Pat Roberts, le Président du Renseignement au Sénat, a bien vu comment tordre le cou à la logique quand il a dit que ce qui l'intéresse le plus c'"est ce qui paraît être une campagne de fuites de la presse provoquée par la CIA cherchant à discréditer le président, " Ouais, c'est juste. La panoplie du sac noir avec son penchant pour le secret et le service frisant la pathologie, est le vrai problème ici, et nnon pas le fait curieux que certains d'eux ont finalement décidé que les choses allaient si mal que quelqu'un, quelque part, devait prendre la parole.

Il est temps de tirer le rideau sur ce Monde Bizarre. Les fidèles de Saddam - non pas la résistance nationaliste à l'occupation - est le vrai problème en Irak. Les contestataires sont des terroristes, mais nous combattons pour nos libertés. La popularité de Bush reste solide, mais des démonstrations de force énormes et des lois réprimant la liberté d'expression sont nécessaires pour empêcher le public qui a les yeux bien ouverts de voir qu'il s'accroche malgré des manifestations à tout bout de champ. La guerre est la paix, la liberté est l'esclavage, et quelques animaux sont plus égaux que d'autres. Les mensonges ne cesseront que quand nous congédierons les menteurs.

© 2003 Daniel Patrick Welch. Reproduction et diffusion encouragées.
Traduction française militante de Christian P. Briard, île de la Réunion.

^  Top  ^


Welch vit et écrit à Salem, Massachusetts, USA, avec sa femme, Julia Nambalirwa-Lugudde. Ensemble ils font fonctionner The Greenhouse School. Welch a aussi été l'invité sur une diffusion de radio [interview disponible ici].D'autres articles, autocollants pour des manifestations à venir et d'autres "matériaux" sont disponibles sur : danielpwelch.com.